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Les historiens nous apprenent que la galette (mélange d’eau et de farine) serait apparue vers 7000 ans avant J.C. en même temps que les bouillies et premiers pains sans levain. De plus, évacuons de suite une idée reçue : la crêpe n’a, à l’origine, rien de breton ! (qu’on se le dise !!). Elle se retrouve sous diverses formes dans de nombreuses civilisations et, au cours de l’Histoire, n’a souvent pas « survécu », ayant été détronée par l’invention du pain levé. La Bretagne n’a donc pas inventé la crêpe, mais lui a assuré sa pérénnité.
En Armorique, les premières galétoires sont probablement en pierre, puis on les trouve en tuile de terre cuite, avant d’être en fer ou en fonte à partir du XVè siècle. La bilig à gaz ou électrique arrive donc dans nos chaumières bien après. D’ailleurs, même leur taille était tout autre : certaines mesuraient jusqu’à 70 cm de diamètre et étaient munies d’un anneau afin de les accrocher après usage.
Le blé noir : on l’appelait aussi sarazin. Autre idée reçue : le sarrazin n’est pas une céréale. C’est une polygonacée. Cette plante, implantée chez nous après le retour des Croisades, au XIIIè siècle, s’est très bien adaptée aux terres pauvres et acides de la Bretagne. D’ailleurs, grâce à elle, plusieurs fois nos ancêtres ont été sauvés de la famine. A ce point qu’elle est devenue du XVIè au XIXè siècle, un composant de base de notre alimentation, avant l’apparition de la pomme de terre.
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